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François Fillon fustige dans l'hémicycle la réaction du PS sur la perte du triple A

Le Premier ministre François Fillon, a de nouveau dénoncé mardi 17 janvier, à l'Assemblée, la réaction de la gauche à la dégradation de la note de la France par S & P. C'est un "petit tsunami médiatique" à la fois "indécent" et "déplacé", a-t-il dit.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Fillon, premier ministre, à l'Assemblée nationale, le 6 décembre 2011. (BERTRAND GUAY / AFP)

Le Premier ministre François Fillon, a de nouveau dénoncé mardi 17 janvier, à l'Assemblée, la réaction de la gauche à la dégradation de la note de la France par S & P. C'est un "petit tsunami médiatique" à la fois "indécent" et "déplacé", a-t-il dit.

"Une sorte de petit tsunami médiatique" : c'est ainsi que le premier ministre a qualifié, mardi, dans l'hémicycle, la réaction du PS à la dégradation de la note française, vendredi 13 janvier, par l'agence de notation américaine Standard & Poor's.

Pour François Fillon, les différentes décisions prises par les trois principales agences vis-à-vis du triple A français - Standard and Poor's, Moody's et Fitch - "à leur manière, disent la même chose".

"Elles disent qu'il y a une très grande incertitude qui pèse sur l'économie européenne et il est donc parfaitement inutile de se jeter avec gourmandise sur leurs jugements pour leur faire dire ce qu'ils ne disent pas", a-t-il plaidé.

Le premier ministre répondait à une question du député-maire de Meaux (Seine-et-Marne), Jean-François Copé, qui avait le premier fustigé dans sa question la réaction du candidat François Hollande : "J'ai été comme beaucoup indigné de voir M. Hollande, depuis les Antilles, dans une salle il est vrai à moitié vide, penser que ce qui est une mauvaise nouvelle pour la France serait une bonne nouvelle pour lui".

Les marchés "moins erratiques que les responsables politiques"

Evoquant notamment la légère baisse des taux d'emprunt à 10 ans pour la France, M. Fillon a argué que, "pour une fois", les marchés avaient "été un peu moins erratiques que les responsables politiques".

"Notre pays a (...) besoin d'unité nationale. Nous ne demandons pas à l'opposition d'approuver nos choix et notre bilan, nous lui demandons simplement de ne pas aggraver les difficultés de notre pays", a encore clamé M. Fillon, longuement applaudi sur les bancs de la majorité.

Il a en outre fait valoir que le sommet sur la crise, mecredi 18 janvier, devait permettre "de regarder avec les partenaires sociaux. "Désormais, la priorité doit être à la recherche de la croissance", a-t-il insisté.

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