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François Hollande exclut un référendum sur le mariage pour tous

Lors de ses vœux aux parlementaires, François Hollande a affirmé qu'il tiendrait l'engagement "pris devant les Français" sur le mariage homosexuel. Le président de la République a exclu tout référendum sur cette question comme le réclame des opposants au texte. Il a également affirmé que la loi sur le non-cumul des mandats concerna "tous les parlementaires".
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Philippe Wojazer Reuters)

Pour
ses vœux traditionnels aux parlementaires, François Hollande a expliqué qu'il
tiendrait l'engagement pris durant la campagne d'ouvrir le mariage aux couples
de même sexe. "C'était
un engagement que j'ai pris devant les Français, il était je crois le 31e
(...), et il doit être comme les autres respecté. Je tiendrai donc cet
engagement"
, a déclaré le chef de l'État.

Par ailleurs, le chef de
l'État a exclu tout référendum sur le sujet, comme le réclame l'UMP. "Je considère
que, sur les sujets de société, la délibération législative est une garantie et
qu'en outre le champ de l'article 11 de la Constitution est strictement limité
et écarte les sujets de société"
, a précisé François Hollande. La ministre
de la justice Christiane Taubira avait déjà écarté l'idée d'une consultation
des Français sur le sujet.

Le non-cumul des mandats s'appliquera à tous

Par ailleurs, François
Hollande a fait valoir que "ce texte a été préparé depuis plusieurs mois
par le garde des Sceaux après une large concertation"
. Évoquant la
manifestation de dimanche dernier, qualifiée de "consistante" ,
François Hollande a expliqué la respecter. "Mais c'est maintenant au
Parlement d'intervenir et c'est dans ce cadre que la loi sera votée".

Par ailleurs, François Hollande a affirmé aux parlementaires
que le projet de loi sur le non-cumul des mandats concernerait "tous les
parlementaires"
. Ce projet s'appliquera donc aux députés et sénateurs. Il
trouvera, a expliqué le chef de l'État, son application pendant le quinquennat. Cette loi suscite une importante opposition chez les
sénateurs, y compris ceux de la majorité présidentielle. 

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