Cet article date de plus d'onze ans.

Fraude fiscale : la banque suisse Reyl visée par une enquête judiciaire en France

Le parquet de Paris a ouvert fin mai une information judiciaire contre X, visant les activités de la banque suisse Reyl. Pierre Condamin-Gerbier, ancien cadre de l'établissement, a affirmé devant les enquêteurs, puis devant la commission d'enquête parlementaire sur la gestion de l'affaire Cahuzac, qu'il disposait d'une liste de noms d'hommes politiques ayant ouvert un compte en Suisse.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

C'est le journal Le
Monde
qui a dévoilé l'information. Depuis le 31 mai dernier, le parquet de
Paris enquête sur les activités de la banque genevoise Reyl, dans l'œil du
cyclone depuis plusieurs semaines, et le déclenchement de l'affaire Cahuzac.
Une information judiciaire a été ouverte notamment pour "blanchiment de
fraude fiscale", et confiée au juge Renaud Van Ruymbeke.

Les juges Van Ruymbeke et
Roger Le Loire, qui instruisent également le dossier Jérôme Cahuzac, avaient
demandé en avril dernier à disjoindre les procédures, après avoir entendu un
ancien cadre de Reyl, Pierre Condamin-Gerbier, leur indiquer qu'il avait eu
accès à une liste de contribuables français ayant ouvert un compte chez Reyl
& Cie. Il n'a cependant donné aucun nom.

Pierre Condamin-Gerbier a
confirmé ses accusations jeudi
, devant le rapporteur du projet de loi contre la
fraude fiscale, le socialiste Yann Galut. "Il y a d'autres Cahuzac, à
gauche comme à droite
" avait-il notamment indiqué, parlant d'"une
quinzaine
" de noms d'ex-ministres et actuels ministres détenteurs d'un
compte en Suisse.

Dans un communiqué, la
banque Reyl a démenti vendredi avoir des clients de la classe politique
française, parlant d'"affirmations erronées ".

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.