Attentat d'Arras : les étrangers radicalisés "doivent être sans délai expulsés" et les mosquées radicales "fermées", appelle Jordan Bardella

Après l'assassinat d'un professeur à Arras vendredi dernier par un ancien élève radicalisé, le président du Rassemblement national appelle ce lundi à "mener une guerre, être implacable à l'égard de cette idéologie".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Jordan Bardella, président du Rassemblement national, invité de France Inter, le 16 octobre 2023. (RADIOFRANCE)

Les étrangers radicalisés "doivent être sans délai expulsés", appelle lundi 16 octobre sur France Inter Jordan Bardella, trois jours après l'assassinat d'un professeur à Arras, tué par un ancien élève radicalisé, de nationalité russe. "Nous devons fermer toutes les mosquées radicales" et "dissoudre" les "officines islamistes", poursuit le président du Rassemblement national.

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"Il faut mener une guerre, être implacable à l'égard de cette idéologie", insiste le député européen qui affirme que la famille de l'assaillant "n'aurait pas dû être sur le territoire français". Le principal suspect de l'attaque est fiché S et son frère est incarcéré pour "association de malfaiteurs terroristes". L'assaillant n'était pas expulsable, car il est arrivé en France avant ses 13 ans.

La loi immigration, examinée à partir du mois de novembre au Sénat, "permettra" justement, selon Gérald Darmanin, "d'expulser tous ceux qui, même arrivés à deux ou trois ans, sont étrangers et méritent de retourner dans leurs pays d'origine". "Ben voyons", réagit Jordan Bardella à l'évocation de ce projet de loi.

Le président du RN appelle à "un bras de fer diplomatique avec les pays d'origine" des étrangers radicalisés afin de les expulser. Il liste plusieurs "leviers" pour, selon lui, peser dans la balance : le transfert de fonds privés, l'aide au co-développement public donné à ces États et les laissez-passer consulaires pour "faire pression" sur ces États.

Jordan Bardella appelle de nouveau, mais cette fois à demi-mots, à la démission du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin : "Quand on a failli, on s'en va", dit-il. "Après le Bataclan, après Nice (...) il ne s'est rien passé", insiste l'eurodéputé.

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