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Emmanuel Macron sur TF1 : le porte-parole du RN dénonce une "opération de déminage" pour "préparer son entrée en campagne"

Selon Laurent Jacobelli, le président de la République a tenté de déminer "l'ensemble des critiques qui pourraient lui être faites".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Jacobelli, le porte-parole du Rassemblement national, le 23 juin 2021.  (JEAN-MARC LOOS / MAXPPP)

"Je ne parle pas d'un mea culpa mais d'une opération de déminage. Le président prépare son entrée en campagne, je me suis beaucoup ennuyé", a déclaré mercredi 15 décembre sur franceinfo le porte-parole du Rassemblement national Laurent Jacobelli, après la diffusion sur TF1 d'une longue interview d'Emmanuel Macron.

"Il sait très bien quels arguments l'opposition va lui présenter, quels reproches vont lui être faits, donc avant de les subir, il démine l'ensemble des critiques qui pourraient lui être faites" selon Laurent Jacobelli, qui estime qu'Emmanuel Macron n'a pas changé en cinq ans de mandat.

Le président jugé non convaincant sur les "gilets jaunes" 

Le porte-parole du Rassemblement national n'a pas été convaincu par la partie de l'interview portant sur les gilets jaunes, au cours de laquelle le président a voulu différencier le mouvement des violences en manifestation. "Il a bien fait de le dire, il était temps, après avoir ordonné une répression policière. S'il respectait vraiment les "gilets jaunes", il aurait pu prendre des mesures sur le coût de l'essence qui s'est encore envolé. Il ne l'a pas fait", a-t-il appuyé, affirmant que le pouvoir d'achat des plus défavorisés avait "diminué".

Emmanuel Macron est aussi revenu sur la réforme des retraites, "sa vieille marotte", selon le porte-parole du RN. "En langage Macron, réformer les retraites, ça veut dire déceler l'âge de départ à la retraite et rogner sur le montant des versements que toucheront les pensionnaires, c'est une aberration", a dénoncé Laurent Jacobelli. Selon lui, le président "ferait mieux de faire en sorte que l'emploi revienne" plutôt que de s'accrocher à cette "lubie pour faire concurrence à Mme Pécresse sur le créneau de l'ultra-libéralisme."

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