Plainte contre Fabrice Leggeri, ex-directeur de Frontex : la LDH et Utopia 56 sont "des adversaires politiques", selon Sébastien Chenu

Le numéro 3 de la liste RN aux élections européennes est accusé par ces associations d'avoir facilité des refoulements illégaux en mer de bateaux de migrants.
Article rédigé par franceinfo
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Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, vice-président de l’Assemblée nationale, invité sur franceinfo le 24 avril 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Nous ne sommes pas face à des associations apolitiques, mais face à des adversaires politiques", réagit Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, sur franceinfo mercredi 24 avril, après la plainte, révélée par franceinfo et Le Monde, de la LDH et d'Utopia 56 pour complicité de crimes contre l'humanité et complicité de torture contre le numéro 3 de la liste RN, Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex.

"Ce sont deux associations extrêmement politisées, extrêmement hostiles au Rassemblement national", affirme le député du Nord, pointant notamment la vice-présidente de la Ligue des droits de l'Homme, Marie-Christine Vergiat "qui était encore députée européen communiste il y a quelques années". Selon lui, "ce sont des gens qui mènent des combats hostiles au Rassemblement national et des combats pro-migrants".

Une "manœuvre politique"

Fabrice Leggeri a occupé le poste de directeur exécutif de Frontex, l'agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes, de 2015 à 2022. Dans cette plainte, il lui est reproché d'avoir activement facilité des refoulements illégaux en mer de bateaux de migrants dans le cadre de ses fonctions. "On reproche à Fabrice Leggeri d'avoir essayé de faire son boulot", réagit Sébastien Chenu.

" Rien n'a été fait en dehors de l'aspect légal du droit de la mer."

Sébastien Chenu

à franceinfo

Le vice-président du Rassemblement national dénonce "une manœuvre politique en pleine campagne électorale, pour tenter de discréditer un haut fonctionnaire qui n'a fait que son devoir, qui a souhaité le faire du mieux possible dans le respect du droit de la mer et d'un cadre légal", poursuit-il.

"Les éléments que nous avons aujourd'hui nous permettent de dire que ce haut fonctionnaire a agi dans le respect de la loi. Les tribunaux apprécieront", estime-t-il. "Je fais totalement confiance à Fabrice Leggeri pour savoir en faire la démonstration sans aucune ambiguïté", souligne Sébastien Chenu. Les deux hommes se retrouveront dans le Nord samedi à Abscon pour une conférence-débat.

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