Trois personnes placées en garde à vue après l'agression d'un conseiller régional RN à Nîmes
Après l'agression samedi de Yoann Gillet, élu du Rassemblement national à Nîmes, trois personnes ont été placés en garde à vue mardi. Les enquêteurs ont exploité les images de vidéosurveillance de la ville pour les interpeller.
Trois personnes ont été placées en garde à vue mardi 29 octobre à Nîmes, dans le Gard, après l’agression de Yoann Gillet, l’élu nîmois du Rassemblement national samedi 26 octobre, a appris France Bleu Gard Lozère par le parquet. Le profil des trois personnes interpellées n’est pas connu pour l’instant.
Yoann Gillet, conseiller municipal RN à Nîmes et conseiller régional d'Occitanie, avait été pris à partie par plusieurs personnes, alors qu'il prenait un verre en terrasse, place de la Maison Carrée, avec des militants du Rassemblement National. Il s'est vu prescrire quatre jours d'Incapacité totale de travail (ITT).
Cinq plaintes déposées
"Un groupe de personnes nous a insultés et menacés de mort, en se présentant à nous comme étant des Antifas", avait-il indiqué dans un communiqué. "L'un d'eux a d'abord écrasé sa cigarette sur ma joue, avait continué l'élu. L'ensemble de notre groupe, composé de 6 personnes, a été frappé. J'ai pour ma part été jeté au sol et ai reçu des coups de pieds au visage et sur l'ensemble du corps. L'un de nos amis a par ailleurs été transporté aux urgences." En tout, cinq plaintes ont été déposées. Les enquêteurs ont notamment exploité les images de vidéosurveillance de la ville, pour procéder aux interpellations.
La police a bien en sa possession la vidéo de toute la scène d'une grande violence.
— Yoann Gillet (@YoannGillet30) October 27, 2019
Je souhaite que les agresseurs, identifiables, soient sévèrement condamnés. Nous ne devons pas laisser passer ça, quelles que soient les personnes agressées.
La violence doit cesser.
La secrétaire d'Etat Marlène Schiappa avait souhaité un "bon rétablissement" au conseiller régional RN d'Occitanie sur Twitter. Elle estimait qu’on ne pouvait pas "excuser les violences contre les élus sous prétexte qu'ils sont RN".
Si l’on commence à excuser les violences contre les élus sous prétexte qu’ils sont RN, demain tous les autres motifs de violences seront légitimés.
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) October 28, 2019
Je souhaite un bon rétablissement à @YoannGillet30 afin que les débats aient lieu sur le plan des idées, jamais par la violence.
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