: Vidéos Exclu du FN, Jean-Marie Le Pen se dit victime d'un "parricide"
Au lendemain de son exclusion du Front national, Jean-Marie Le Pen ne désarme pas. Il se confie à France 2.
Après son exclusion du Front national, Jean-Marie Le Pen ne désarme pas. "Je me sens un peu comme un boxeur au lendemain d'un match, explique le fondateur du Front national à France 2, vendredi 21 août. Mais c'est une défaite provisoire. Dieu merci, il y aura d'autres matchs encore et j'espère bien emporter la victoire."
"Un coup de téléphone direct de Marine Le Pen"
Celui qui est encore député européen a d'ores et déjà annoncé sa volonté de contester en justice la décision du bureau exécutif du parti. "Je me suis fait piéger, estime-t-il. Parce que les gens qui étaient là avaient une consigne et je crois qu'elle a été confortée par un coup de téléphone direct de la présidente [Marine Le Pen] qui exigeait [mon] exclusion."
Jean-Marie Le Pen a toujours des mots très durs à l'égard de sa fille. "Il s'agit d'un parricide par personne interposée, dénonce-t-il. Elle s'est souvenue sans doute de Lady Macbeth qui avait du sang qui lui apparaissait en permanence sur les mains. Elle a préféré laisser faire le travail par le bureau d'exécution. Ça s'appelle un contrat dans le milieu."
"J'ai été un peu chassé par des squatteurs."
Même exclu, le fondateur du FN assure qu'il sera présent lors des universités d'été du parti, le 6 septembre prochain. L'occasion, selon lui, de clarifier la ligne politique du Front national : "Il faut que Marine Le Pen nous dise en quoi sa ligne est différente de celle de son père." "Je me sens toujours chez moi au Front national, conclut-il. J'ai été un peu chassé par des squatteurs."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.