Cet article date de plus de trois ans.

Gérald Darmanin écrit aux préfets pour leur demander de renforcer la protection des élus menacés "via les réseaux sociaux"

Le ministre de l'Intérieur a envoyé mardi un message aux représentants de l'Etat dans les départements pour qu'ils renforcent la protection de certains élus ayant reçu des menaces.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin quitte l'Elysée après le conseil des ministres, le 13 octobre 2021. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a envoyé mardi 9 novembre aux préfets un message, que franceinfo a pu consulter, pour leur demander de renforcer la protection des "élus et en particulier les parlementaires qui font l'objet ces dernières semaines de menaces", qu'elles soient directes ou transmises par les réseaux sociaux. Il demande ainsi aux préfets "de mobiliser" les forces de l'ordre "pour prévenir ces actes et réagir rapidement en cas d'événement".

Il faut "renforcer la surveillance aux abords des permanences des parlementaires ainsi que leur domicile", insiste Gérald Darmanin. Parallèlement, il appelle également à réhausser "la veille des réseaux sociaux pour détecter les messages de haine" visant les élus pour les signaler "au plus vite" à la plateforme Pharos, qui traite notamment du harcèlement en ligne.

Les faits systématiquement signalés

"Chaque fait sera systématiquement signalé au procureur de la République par les forces de police et de gendarmerie", détaille le ministre de l'Intérieur qui demande aux préfets de "donner aux forces de sécurité des consignes de réactivité" pour qu'elles "accompagnent les élus au moment du dépôt de plainte". Ils pourront d'ailleurs déposer plainte "en mairie ou en tout autre lieu lorsque les enquêteurs disposent des équipements le permettant", ajoute le ministre de l'Intérieur. Pour Gérald Darmanin, "aucune action d'intimidation, aucune violence à l'égard des élus n'est tolérable"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.