Démission du maire de Saint-Brevin : "On aurait dû faire davantage, incontestablement", reconnaît Gérald Darmanin
"On aurait dû faire davantage, incontestablement" pour protéger Yannick Morez, le maire démissionnaire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), a reconnu le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin mercredi 17 mai sur France Inter. "Les maires, tous les jours, subissent injures, agressions et agressions physiques. De plus en plus. Sans doute, la République ne met pas assez de moyens pour les protéger", a-t-il ajouté.
"C'est important qu'il puisse échanger" avec Elisabeth Borne, a poursuivi le ministre de l'Intérieur, alors que la Première ministre reçoit mercredi à Matignon Yannick Morez. "C'est toujours une défaite de la politique, une difficulté, un échec lorsqu'un maire démissionne", a-t-il regretté.
Gérald Darmanin a toutefois assuré qu'Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, avait "appelé" le maire de Saint-Brevin-les-Pins, que "le président de la République lui avait envoyé un courrier avec ses coordonnées", et que "Christophe Béchu [ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires] lui avait donné ses coordonnées personnelles".
Mais "peut-être", a admis Gérald Darmanin, "qu'on n'en a pas fait assez, peut-être qu'on n'est pas assez au rendez-vous de la protection des élus ruraux. Bien sûr que c'est une remise en cause de l'action que nous menons tous collectivement".
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