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Démission du maire de Saint-Brevin : "On aurait dû faire davantage, incontestablement", reconnaît Gérald Darmanin

Yannick Morez a annoncé le 10 mai son intention de démissionner de son poste de maire de Saint-Brevin-les-Pins après plusieurs agressions. Il doit rencontrer mercredi la Première ministre à Matignon. "C'est toujours un échec lorsqu'un maire démissionne", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur France Inter.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était l'invité de France Inter le 17 mai 2023. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"On aurait dû faire davantage, incontestablement" pour protéger Yannick Morez, le maire démissionnaire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), a reconnu le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin mercredi 17 mai sur France Inter. "Les maires, tous les jours, subissent injures, agressions et agressions physiques. De plus en plus. Sans doute, la République ne met pas assez de moyens pour les protéger", a-t-il ajouté.

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"C'est important qu'il puisse échanger" avec Elisabeth Borne, a poursuivi le ministre de l'Intérieur, alors que la Première ministre reçoit mercredi à Matignon Yannick Morez. "C'est toujours une défaite de la politique, une difficulté, un échec lorsqu'un maire démissionne", a-t-il regretté.

Gérald Darmanin a toutefois assuré qu'Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, avait "appelé" le maire de Saint-Brevin-les-Pins, que "le président de la République lui avait envoyé un courrier avec ses coordonnées", et que "Christophe Béchu [ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires] lui avait donné ses coordonnées personnelles".

Mais "peut-être", a admis Gérald Darmanin, "qu'on n'en a pas fait assez, peut-être qu'on n'est pas assez au rendez-vous de la protection des élus ruraux. Bien sûr que c'est une remise en cause de l'action que nous menons tous collectivement".

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