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Banlieues : Macron ne suivra pas le plan Borloo, très coûteux, à la lettre

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Banlieues : Macron ne suivra pas le plan Borloo, très coûteux, à la lettre
Banlieues : Macron ne suivra pas le plan Borloo, très coûteux, à la lettre Banlieues : Macron ne suivra pas le plan Borloo, très coûteux, à la lettre (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Emmanuel Macron reçoit ce mardi 22 mai à l'Élysée les acteurs du dossier des banlieues, à commencer par Jean-Louis Borloo, auteur d'un rapport ambitieux chiffré à 48 milliards d'euros. Un rapport qui a pourtant de fortes chances de ne pas être suivi à la lettre par le président. Les explications de la journaliste Anne Bourse.

Le dossier des banlieues est "sensible à plus d'un titre", indique la journaliste Anne Bourse, en duplex depuis l'Élysée, à Paris. "D'abord, sur le plan politique, puisque depuis l'été dernier, la colère gronde. Les élus des quartiers se sont vivement inquiétés de la baisse du budget de la politique de la ville et de l'arrêt des emplois aidés. Une colère qui s'est calmée avec, depuis sept mois, tout ce travail autour du rapport Borloo", ajoute-t-elle. "Mais du coup, les attentes sont très fortes, et aussitôt, l'Élysée a fait savoir qu'il n'était pas question de lancer un énième grand plan pour la banlieue. Emmanuel Macron ne croit pas aux politiques spécifiquement menées pour les quartiers ; il considère que c'est l'ensemble de son action menée en matière de logement, de sécurité ou de formation, qui bénéficiera à l'ensemble des quartiers".

Vers une politique à moindre coût ?

"Et puis, l'autre sujet sensible, c'est l'argent : les 19 programmes énoncés par Jean-Louis Borloo coûteraient environ 48 milliards d'euros. L'Élysée n'a pour l'instant jamais chiffré les annonces qui vont être faites par Emmanuel Macron dans quelques instants, mais il n'est donc pas question de reprendre l'ensemble du plan. Emmanuel Macron veut donc faire de la politique autrement dans les quartiers, surtout à moindre coût. Un défi très attendu par les cinq millions d'habitants de ces quartiers sensibles", conclut-elle.

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