Comme Emmanuel Macron, l'ex-ministre Gérard Collomb nie toute crise
Edouard Philippe a eu du mal à cacher sa contrariété mercredi 3 octobre lors de la passation de pouvoir avec Gérard Collomb, reparti diriger sa ville de Lyon.
Emmanuel Macron a filé la métaphore, mercredi 3 octobre au Paris Motor Show à Paris, pour tenter de minimiser le départ de Gérard Collomb : "Il y a un cap, des institutions, un gouvernement au travail, le reste ce sont des péripéties". À Nanterre (Hauts-de-Seine), Édouard Philippe, qui cumule les postes de Premier ministre et de premier flic de France, a rendu hommage aux policiers qui ont interpellé Redoine Faïd.
Collomb "n'a pas senti de tensions"
Dans la matinée, il avait fait attendre Gérard Collomb vingt minutes sur le perron du ministère de l'Intérieur pour une passation de pouvoir glaciale. Gérard Collomb a pu quitter Paris pour Lyon sans se retourner. L'opposition se déchaîne, à l'image de Laurent Wauquiez (les Républicains), qui dénonce un "lent affaissement au sommet de l'État". Edouard Philippe a annulé son déplacement en Afrique du Sud, car l'urgence reste de trouver un successeur à Gérard Collomb, qui a nié ce mercredi soir "toute tension" avec le Premier ministre sur France 3 Rhône-Alpes.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.