Édouard Philippe : trois années à Matignon, au rythme des crises
Quel bilan Édouard Philippe va-t-il laisser de son action, de ces trois années passées à la tête du gouvernement. Il jouit aujourd’hui d’une assez bonne cote de popularité.
Ces amis les surnomment "Doudou", ce n’est pourtant pas une sensation de douceur que dégage Édouard Philippe lorsqu’il devient Premier ministre ce 15 juin 2007 à la suite de Bernard Cazeneuve. Plutôt même une certaine raideur, du haut de ses 1m94. Édouard Philippe est alors inconnu du grand public : il a fait toute sa carrière dans l’ombre d’Alain Juppé qu’il appelle "Le patron". "Je vous appelle le patron parce que j’ai appris en vous regardant", lui avait-il confié.
Des choix politiques critiqués
Avec son mentor, une certaine ressemblance notamment ce côté "droit dans ses bottes" même lorsqu’il impose les 80km/h malgré les critiques. "Je pense qu’il s’agit d’une bonne politique : il faut parfois passer des réformes impopulaires si on les sait efficaces", avait-il expliqué. Les 80km/h, c’est sa réforme, pour le reste Édouard Philippe met en œuvre le programme d’Emmanuel Macron. S'il ne l’a pourtant pas soutenu à la présidentielle et n’a jamais adhéré à la République en Marche, il a toujours affiché une loyauté à toute épreuve.
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