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Élections européennes : la France "doit regagner de l'influence" au Parlement, juge Amélie de Montchalin

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Élections européennes : la France "doit regagner de l'influence" au Parlement, juge Amélie de Montchalin
Élections européennes : la France "doit regagner de l'influence" au Parlement, juge Amélie de Montchalin Élections européennes : la France "doit regagner de l'influence" au Parlement, juge Amélie de Montchalin (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, Amélie de Montchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, revient notamment sur les élections européennes de mai.

Les élections européennes ne passionnent pas, seulement 46% des électeurs sont sûrs d'aller voter, selon un sondage. Comment expliquer ce manque d'intérêt ? "Cela fait des décennies que les grands partis ont envoyé à Strasbourg (Bas-Rhin) des parlementaires en exil. Des hommes politiques de premier plan en France finissaient leur carrière politique à Strasbourg. Cela a une conséquence très grave : la France a perdu de l'influence, de la crédibilité et une capacité à peser", estime Amélie de Montchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, mardi 23 avril, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2.

"Il y a quelques députés qui font un travail excellent, mais ils sont trop peu nombreux, ils ne sont pas soutenus par leurs grands partis. Et donc les Français sont assez lucides, ils ont l'impression que cela ne sert finalement pas à grand-chose", avoue la secrétaire d'État.

La politique se joue au niveau européen

"Il est extrêmement important que nous regagnions de l'influence et que nous envoyions des députés compétents, qui ont envie de s'occuper de sujets très concrets, mais sur lesquels il faut que l'on puisse apporter des solutions aux citoyens européens et donc aux citoyens français", estime Amélie de Montchalin.

Pour autant, la priorité pour les Français n'est-elle pas le grand débat ? "Prenons l'enjeu climatique. Les Français disent : 'On veut économiser nos ressources, on veut un air plus propre'. [...] Mais concernant le climat, ce n'est pas les 1% d'émissions mondiales de Co2 en France qu'il faut regarder, c'est au niveau européen", conclut la secrétaire d'Etat.

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