Frédérique Vidal abandonne le projet de hausse des frais d’inscription à l'université pour les doctorants étrangers
Dès la rentrée 2019, les étudiants hors Union européenne devront payer 2 770 euros par an en licence et 3 770 euros par an en master, contre 170 euros en licence et 243 euros en master à l'heure actuelle.
Rétropédalage au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Dimanche 24 février, dans un entretien au Journal du dimanche, Frédérique Vidal a annoncé que la hausse des frais d'inscription à l'université pour les étudiants étrangers ne s'appliquerait finalement pas aux doctorants.
Dès la rentrée 2019, les étudiants hors Union européenne devront payer 2 770 euros par an en licence et 3 770 euros par an en master, contre 170 euros en licence et 243 euros en master à l'heure actuelle. Une dizaine d'universités, dont Paris-Sud, Strasbourg, Rennes-2, Toulouse-2, Aix-Marseille, Angers et Nanterre ont d'ores et déjà annoncé leur refus de mettre en œuvre cette augmentation.
Pas de hausse généralisée des droits d'inscription
Les doctorants devaient initialement être concernés par la mesure et voir leurs frais portés à 3 770 euros, mais, sur recommandation d'un rapport issu d'une concertation (remis ce mois-ci au gouvernement), ils seront finalement exemptés. "Et on va travailler, dans le cadre de la loi de programmation de la recherche prévue pour 2020, afin d'élargir l'accès aux contrats doctoraux", déclare Frédérique Vidal dans Le JDD.
La hausse ciblée sur les étudiants étrangers "n'est absolument pas le prélude à une hausse généralisée des droits d'inscription", ajoute la ministre. "Mais, visiblement, l'inquiétude persiste. Nous allons donc prendre un décret fin mars, afin de garantir qu'à l'avenir, pour les étudiants français et européens, les droits d'inscription seront stables et ne pourront pas augmenter plus que l'inflation", poursuit-elle.
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