Emmanuel Macron prend acte de la démission de Gérard Collomb et "attend les propositions du Premier ministre" pour un successeur

Article rédigé par Vincent Matalon, Raphaël Godet
France Télévisions
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Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb arrive à l'Elysée, à Paris, le 10 septembre 2018. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Gérard Collomb a affirmé mardi au "Figaro" "maintenir" sa proposition de démission, 24 heures après que le président Emmanuel Macron a refusé une première fois sa démission.

Ce qu'il faut savoir

L'Elysée prend acte de la démission du ministre de l'Intérieur. Le président de la République a dit, mardi 2 octobre, attendre "les propositions du Premier ministre" pour remplacer Gérard Collomb. Cet ancien fidèle parmi les fidèles, dont la démisison a été refusée par Emmanuel Macron lundi, a assuré le lendemain au Figaro maintenir sa "proposition de démission". "Il faut une clarté vis-à-vis de nos concitoyens et une clarté vis-à-vis des Lyonnais", a justifié Gérard Collomb, qui a annoncé mi-septembre être candidat aux municipales de Lyon, en 2020. 

 Edouard Philippe "prendr[a] [s]es responsabilités". Interpellé sur la volonté de démissionner de Gérard Collomb, à l'Assemblée puis au Sénat, Edouard Philippe a annoncé qu'il allait "proposer au président de la République les décisions qui s'imposent". "Je dirige l'action du gouvernement et j'aurai l'occasion de proposer au président de la République les décisions qui s'imposent", a ajouté le chef du gouvernement. 

L'Elysée prend acte. En conséquence, l'Elysée a fait savoir qu'Emmanuel Macron "attendait désormais les propositions du Premier ministre".

Des critiques récurrentes. Ces derniers temps, Gérard Collomb a été particulièrement critique envers Emmanuel Macron. Le 6 septembre, lors d'un déjeuner avec des journalistes au ministère de l'Intérieur, il avait estimé qu'ils n'étaient "pas nombreux à pouvoir encore lui parler", évoquant le "manque d'humilité" du président.