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Le nucléaire "a sa place" et "joue un rôle important" dans la stratégie énergétique de la France, selon François de Rugy

"Il ne s'agit pas, je tiens à le dire très clairement, d'une stratégie de sortie du nucléaire", a déclaré le ministre de la Transition écologique et solidaire, lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, à l'Assemblée nationale, le 23 janvier 2019. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Le ministre de la Transition écologique défend la place du nucléaire dans la stratégie énergétique de la France. "Nous considérons que, dans la production d'électricité en France et sans doute en Europe et dans le monde, le nucléaire peut jouer un rôle puisqu'il présente une production totalement 'décarbonée'", a estimé, lundi 28 janvier, le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy.

Le gouvernement a dévoilé, vendredi, son projet de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) pour les dix ans à venir, qui prévoit notamment quatre à six fermetures de réacteurs d'ici à 2028. "Dans cette stratégie, le nucléaire joue un rôle important", a souligné François de Rugy, qui signait lundi le contrat stratégique de la filière nucléaire avec les industriels du secteur.

"Il ne s'agit pas d'une stratégie de sortie du nucléaire"

"Il ne s'agit pas, je tiens à le dire très clairement, d'une stratégie de sortie du nucléaire" mais "il s'agit d'un rééquilibrage dans lequel le nucléaire a sa place", a indiqué François de Rugy. Il a aussi rappelé que le gouvernement attendait des propositions d'EDF en 2021 avant de décider éventuellement de la construction de nouveaux réacteurs de type EPR en France.

Ce choix devra s'appuyer sur des évaluations sur le coût et le financement, ainsi que sur la faisabilité technique. A ce titre, le gouvernement veut attendre le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), le seul aujourd'hui en construction dans le pays, qui a connu de nombreux retards et surcoûts.

Le syndicat CFE-CGC a salué un contrat donnant "des perspectives (...) essentielles à l'avenir d'une filière industrielle forte de 220 000 emplois qualifiés". Il insiste sur le maintien et le développement "d'un haut niveau de compétences des salariés" et le "renforcement de l'attractivité des métiers du nucléaire", "condition essentielle de pérennité" de la filière.

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