: Vidéo Violences à la manifestation du 1er-Mai : Collomb critique "une partie de la classe politique" qui appelait à "faire la fête à Macron"
Le ministre de l'Intérieur a notamment visé "des sites libertaires".
Le traditionnel défilé de la fête du Travail organisé par les syndicats à Paris a pris un tour différent, mardi 1er mai : des centaines de militants d'extrême gauche ont affronté la police et commis des dégradations, notamment contre une trentaine de magasins. Invité des "4 Vérités" sur France 2, mercredi, le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a réitéré sa condamnation de ces violences, mais aussi pointé du doigt de possibles responsables : des politiques qui ont, selon lui, appelé à "faire la fête à Macron".
"Je ne parle pas de La France insoumise"
"Lorsque vous avez une partie de la classe politique (…) qui appelle à faire la fête à Macron, certains le prennent au pied de la lettre", a estimé Gérard Collomb, pour qui ce type de déclarations a pu encourager des militants à s'en prendre aux policiers. "J'ai peur qu'un certain nombre de gens soient aspirés par cette spirale des mots, et demain commettent un certain nombre d'actes inadmissibles."
Le député de La France insoumise François Ruffin avait notamment déclaré vouloir faire "la fête à Macron", mais au sujet du ressemblement qu'il veut organiser à Paris samedi 5 mai, pour le premier anniversaire de l'investiture du président de la République, et non à propos de la manifestation du 1er-Mai.
"Je ne parle pas de La France insoumise", a assuré le ministre de l'Intérieur, expliquant que le parti de Jean-Luc Mélenchon n'était pas le seul à employer ce terme. "Vous avez dans tous les sites libertaires 'on va faire la fête à Macron', et pas pour la manifestation de Mélenchon, c'était pour le 1er-Mai."
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