Débats sur le budget : les députés écartent deux motions de rejet déposées par la France insoumise

Article rédigé par Catherine Fournier, Paolo Philippe
France Télévisions
Publié Mis à jour
L'Assemblée nationale, le 19 juillet 2022.  (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

L'Assemblée nationale a entamé lundi l'examen du projet de budget 2023. Les oppositions ont déjà fait savoir qu'elles ne voteraient pas ce texte qui détermine les priorités du gouvernement en matière de politiques publiques.

Ce qu'il faut savoir

Ce direct est désormais terminé. 

Les députés ont écarté deux motions de rejet préalables sur le projet de loi de programmation des finances publiques (2023-2027) et le projet de loi de finances pour 2023, lundi 10 octobre, lors du début des discussions sur le budget à l'Assemblée nationale. Ce vote contre les motions déposées par La France insoumise entraîne le début de l'examen du texte, sur fond de recours possible au 49.3 en cas de "blocages", un "passage en force" dénoncé par les oppositions. 

Eric Coquerel appelle le gouvernement à ne pas utiliser le 49.3. "Laissons le temps au débat", a "solennellement" demandé le président LFI de la commission des finances, Eric Coquerel, lors du début des discussions sur le budget. Ce proche de Jean-Luc Mélenchon souhaite que le gouvernement n'utilise pas le 49.3, qui permettrait à l'exécutif de faire adopter le budget sans vote. 

La trajectoire budgétaire 2023-2027 examinée. La séance s'est ouverte à 16 heures avec l'intervention des ministres et des différents groupes politiques. Puis les députés se penchent sur la trajectoire budgétaire 2023-2027. Ce premier petit texte de programmation a été rejeté la semaine dernière en commission au grand dam du gouvernement, qui redoute des conséquences pour les versements de fonds européens à la France.

Quelque 3 000 amendements à examiner. L'Assemblée commencera au mieux mardi à s'attaquer aux quelque 3 000 amendements déposés sur ce premier volet du projet de loi de finances (PLF), qui comprend notamment un "bouclier tarifaire" de 45 milliards d'euros face à l'explosion des prix de l'énergie.