Assemblée nationale : l'alliance de gauche Nupes annonce le dépôt d'une motion de censure, demain, contre le gouvernement d'Elisabeth Borne
La Première ministre ne sollicitera pas de vote de confiance à l'Assemblée nationale. "On ne maltraite pas la démocratie impunément. Nous vous ferons donc venir de force devant le Parlement", avait lancé Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI.
Ce qu'il faut savoir
Les quatre groupes de la Nupes vont déposer une motion de censure contre le gouvernement d'Elisabeth Borne, mercredi 5 juillet à 14h30, selon plusieurs de ses membres à la veille de la déclaration de politique générale de la Première ministre. Ses signataires la présentent comme une "motion de défiance" à l'égard d'Elisabeth Borne, qui n'a pas prévu de demander un vote de confiance mercredi.
"Cela mettra chacune et chacun face à ses responsabilités", a affirmé devant la presse la présidente des députés LFI Mathilde Panot. Les quatre groupes de gauche au Palais-Bourbon – LFI, PCF, écologiste, PS – s'y associent mais certains députés individuellement pourraient ne pas la cosigner, comme la socialiste Valérie Rabault qui a pris ses distances vis-à-vis de la Nupes. Ce direct est désormais terminé.
Elisabeth Borne ne sollicitera pas la confiance des parlementaires. La Première ministre "ne sollicitera pas la confiance des parlementaires" mercredi lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée et au Sénat, a annoncé lundi le nouveau porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Une décision qui ne passe pas du côté du groupe La France insoumise, qui a dit vouloir déposer une motion de censure dès mercredi.
Le ministre François Braun évoque un "système de santé à bout de souffle". "Les urgences (...) sont malades, l'hôpital public n'est pas bien, et tout notre système de santé est à bout de souffle." Le nouveau ministre de la Santé, François Braun, a promis, lundi, de s'atteler "en urgentiste" aux dossiers qui l'attendent, dont la crise de l'hôpital.
Emmanuel Macron prend acte du refus des "partis de gouvernement" de participer à une coalition. Emmanuel Macron a déploré, lundi, le refus des "partis de gouvernement" de participer à "toute forme de coalition", en préambule du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne.
Vingt et un sièges vacants à l'Assemblée nationale pour la majorité. Après avoir perdu la majorité absolue lors des élections législatives, Emmanuel Macron va désormais devoir se passer de 21 précieux sièges à l'Assemblée nationale. Avec le remaniement annoncé lundi, 11 députés ont en effet fait leur entrée dans le nouveau gouvernement en plus des 10 députés-ministres déjà en fonction dans le premier gouvernement d'Elisabeth Borne.