Nouveau gouvernement : une censure est, pour le moment, l’option "la plus probable" juge le politologue Benjamin Morel

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 13min
Nouveau gouvernement : une censure est, pour le moment, l’option "la plus probable" juge le politologue Benjamin Morel
Nouveau gouvernement : une censure est, pour le moment, l’option "la plus probable" juge le politologue Benjamin Morel Nouveau gouvernement : une censure est, pour le moment, l’option "la plus probable" juge le politologue Benjamin Morel (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Benjamin Morel, politologue, constitutionnaliste et maître de conférences à l’Université Paris II, était l’invité de la matinale de franceinfo, vendredi 20 décembre. Il estime qu’il est plus que probable que le futur gouvernement Bayrou ait le même sort que le gouvernement Barnier.

Invité de "L’événement" sur France 2, jeudi 19 décembre, François Bayrou a tenté de faire un pas à la fois vers la gauche et vers la droite. Mais est-ce que cela sera suffisant pour composer son gouvernement du PS aux Républicains ? "Pour composer un gouvernement, probablement. En revanche pour qu’il soit soutenu, notamment par les socialistes, il y a très loin de la coupe aux lèvres", a affirmé Benjamin Morel, politologue, constitutionnaliste et maître de conférences à l’Université Paris II, sur le plateau de la matinale de franceinfo, vendredi 20 décembre. Selon lui, on pourrait arriver à la même situation que pour le gouvernement précédent, c’est-à-dire une censure. "Pour l’instant, c’est ce qui se dessine de manière la plus probable", a ajouté le politologue. 

Une méthode Bayrou qui interroge

Plusieurs des groupes politiques invités par François Bayrou, jeudi, ont souligné qu’ils ne comprenaient pas la méthode du nouveau Premier ministre. "Pour l’instant, il y a une méthode dont la cohérence interroge objectivement", a expliqué Benjamin Morel. LFI et le RN étaient exclus de la réunion à Matignon, mais le Premier ministre a fait savoir qu’il ne comptait pas exclure les deux partis de la vie nationale. "Il y a évidemment un message mais vous n’êtes pas autour de la table et, par définition, vous êtes écartés d’une configuration qui est une configuration des partis pouvant entrer dans un jeu de gouvernement", a conclu le politologue.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.