Déclaration de politique générale de Michel Barnier : "J'espère que se retrouveront dans son discours une partie des combats que nous menons", lance l'ex-ministre Thomas Cazenave

"On jugera sur pièces, en fonction des actes et des décisions qui seront prises par ce gouvernement, en étant très vigilants", explique le désormais député (Ensemble pour la République) mardi sur France Bleu Gironde.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Gironde
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Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics et député Ensemble pour la République dans la 1re circonscription de Gironde, le 22 mai 2024 à l'Assemblée nationale. (ALAIN JOCARD / AFP)

Thomas Cazenave, ancien ministre des Comptes publics et député Ensemble pour la République dans la 1re circonscription de Gironde, a affirmé mardi 1er octobre sur France Bleu Gironde "espérer" que la déclaration de politique générale de Michel Barnier devant l'Assemblée nationale reflète les "combats" menés par les élus macronistes.

"J'espère que se retrouveront dans son discours de politique générale une partie des combats que nous menons", a déclaré l'élu bordelais, soulignant que le discours de Michel Barnier doit "incarner un grand rassemblement républicain". L'occasion pour l'ex-ministre de rappeler qu'"il n'y a pas de chèque en blanc pour Michel Barnier". "On jugera sur pièces, en fonction des actes et des décisions qui seront prises par ce gouvernement, en étant très vigilants", a-t-il répété.

"On attend qu'il reprenne une partie de nos propositions pour le soutenir activement dans son entreprise."

Thomas Cazenave, ex-ministre des Comptes publics et député Ensemble pour la République

sur France Bleu Gironde

L'ancien ministre délégué chargé des Comptes publics a martelé que "le moment est venu de faire des économies". "Moi, j'attends du gouvernement qu'il continue à faire des économies pour ne pas laisser le déficit public dériver", a-t-il poursuivi. "On ne va pas exclure quelques recettes çà et là, mais pas d'augmentation généralisée d'impôts", a-t-il défendu. "On ne va pas augmenter l'impôt sur le revenu alors que celles et ceux qui travaillent ont du mal à s'en sortir", ni "augmenter la fiscalité sur toutes les entreprises alors même qu'on a besoin de croissance, de créations d'emplois pour soutenir nos finances publiques", a expliqué Thomas Cazenave.

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