Gouvernement de Michel Barnier : qui est Gil Avérous, le nouveau ministre des Sports ?
Le successeur d'Amélie Oudéa-Castéra est connu. Après soixante-sept jours d'attente, le gouvernement Michel Barnier a été dévoilé, samedi 21 septembre. Au pupitre, Alexis Kohler, le secrétaire général de l'Elysée, a annoncé les noms de tous les nouveaux ministres, dont celui de Gil Avérous (51 ans).
Le maire de Châteauroux (Indre) devient le quatrième ministre des Sports sous la présidence d'Emmanuel Macron (après Laura Flessel, Roxana Maracineanu et Amélie Oudéa-Castéra), le premier homme et le premier à ne pas être issu du milieu du sport. Il a néanmoins œuvré pour que sa ville accueille les Jeux olympiques 2024, avec succès. Les épreuves de tir se sont tenues dans le Berry, au Centre national de tir sportif (CNTS) de Châteauroux. "On n'a su que très tardivement, le 12 juillet 2022, qu'on était retenu pour être un site olympique", rappelait Gil Avérous dans une interview au journal Le Berry républicain fin juillet.
Départ de LR en décembre 2023
Dix millions d'euros ont notamment été investis pour accueillir les JO dans la ville. "Notre challenge, principalement, c'était d'améliorer notre hôtellerie, notre capacité d'hébergement. On a créé de nouveaux hôtels. La commune d'Arthon a rénové l'ancien centre de formation de La Berrichonne football pour le transformer en hôtel haut de gamme", détaillait-il toujours pour Le Berry républicain, avec l'espoir d'accueillir d'autres événements sportifs internationaux à l'avenir.
Gil Avérous est également président de l'association Villes de France, qui représente les communes de 10 000 à 100 000 habitants. A droite depuis le début de sa carrière, il est sans étiquette depuis le 21 décembre 2023, date à laquelle il a décidé de quitter Les Républicains, en profond désaccord avec la direction du parti alors dirigé par Eric Ciotti. "Mon mécontentement avait commencé au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle [de 2022] quand, au bureau politique, il a été fait le choix majoritaire de renvoyer dos à dos Marine Le Pen et Emmanuel Macron et de ne pas appeler à voter au second tour clairement pour Emmanuel Macron", avait écrit l'intéressé dans une lettre à l'AFP.
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