Gouvernement de Michel Barnier : "Si les partis qui soutiennent l'exécutif s'en désolidarisent, les jours du Premier ministre sont comptés", explique Benjamin Morel, politologue

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Durée de la vidéo : 27 min
La nomination du gouvernement de Michel Barnier va faire revenir au premier plan le Parlement. L'exécutif minoritaire à l’Assemblée nationale s’appuie sur la droite et les élus macronistes pour gouverner.
Gouvernement de Michel Barnier : "Si les groupes politiques qui soutiennent l'exécutif s'en désolidarisent, les jours du Premier ministre sont comptés", explique Benjamin Morel, politologue La nomination du gouvernement de Michel Barnier va faire revenir au premier plan le Parlement. L'exécutif minoritaire à l’Assemblée nationale s’appuie sur la droite et les élus macronistes pour gouverner. (franceinfo)
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La nomination du gouvernement de Michel Barnier va faire revenir au premier plan le Parlement. L'exécutif minoritaire à l’Assemblée nationale s’appuie sur la droite et les élus macronistes pour gouverner.

Le gouvernement de Michel Barnier, nommé samedi 21 septembre, s’inscrit dans la continuité de la précédente législature. Les équilibres politiques retenus par l’ancien négociateur du Brexit pour former son gouvernement lui permettent de revendiquer le soutien d'un certains nombre de députés. "Auparavant, Matignon était devenu l'obligé de l’Élysée. Aujourd'hui, les vrais patrons de Michel Barnier s'appellent Laurent Wauquiez, Gabriel Attal et dans une autre mesure également Marine Le Pen. Si jamais les groupes politiques qui soutiennent ce gouvernement s'en désolidarisent, les jours de Michel Barnier sont comptés. Si Emmanuel Macron, en revanche, a des états d’âme, c’est problématique, mais beaucoup moins pour Michel Barnier", précise Benjamin Morel, politologue, constitutionnaliste et maître de conférence à l'Université Paris II

39 ministres, "ce n'est pas forcément dysfonctionnel"

"Beaucoup de choses vont remonter à Matignon. Après, vous avez tout de même une architecture avec 39 ministres, c’est beaucoup et en même temps ce n’est pas forcément dysfonctionnel. On dit souvent qu’un gouvernement resséré est une bonne chose alors qu’au niveau de l’efficacité ce n’est pas toujours le cas", ajoute le politologue. 

Retrouvez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.

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