Nouveau gouvernement : le Républicain Geoffroy Didier dit "niet" à toute augmentation des impôts "pour les Français quels qu'ils soient"

Le secrétaire général délégué LR était l'invité du "8h30 franceinfo" ce vendredi.
Article rédigé par franceinfo
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Geoffroy Didier était l’invité du “8h30 franceinfo”, vendredi 20 septembre 2024 (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"On n'augmente pas les impôts pour les Français quels qu'ils soient !", prévient le secrétaire général délégué LR, Geoffroy Didier, sur franceinfo, vendredi 20 septembre. Alors que trois ministres LR de plein exercice sont proposés par le Premier ministre dans le futur casting du gouvernement présenté au Président jeudi soir, Geoffroy Didier met au clair la feuille de route des LR dans ce gouvernement, en attendant le discours de politique générale de Michel Barnier.

De son côté, le Premier ministre a promis de ne pas augmenter les impôts "des classes moyennes et des Français qui travaillent", selon son entourage. Le secrétaire général délégué LR dit "niet" à toute augmentation, y compris pour les plus riches : "Ceux qui prennent des risques, ceux qui ont gagné leur vie, ceux qui ont bénéficié d'une véritable réussite professionnelle", précise Geoffroy Didier, "comme ceux qui travaillent et qui méritent d'être mieux payés".

"Rationaliser le fonctionnement de l'État"

"Nous les Républicains, c'est assez simple : on n'augmente pas les impôts, on baisse la dépense publique, on défend le nucléaire, on rétablit les peines planchers, et on essaie de mieux rémunérer le travail", énumère Geoffroy Didier.

"Il faut rationaliser le fonctionnement de l'État", insiste aussi Geoffroy Didier qui pointe du doigt le "gaspillage et les dépenses inutiles". Il cite en exemple les "400 agences de l'État", la "fraude aux allocations sociales, 7 à 8 milliards d'euros par an selon la Cour des comptes", et les "13 milliards d'euros d'aide au développement par an" via l'Agence française de développement (AFD).

Il propose ainsi de "couper" l'aide aux pays qui "refusent de faire revenir dans leur pays les immigrés clandestins". "Il y a une source quasi-inépuisable de dépenses publiques en moins qu'il faut absolument couper", assure Geoffroy Didier. 

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