Grand débat national : "j'ai attiré son attention sur la violence de la répression", déclare Mélenchon après son entretien avec Macron
Le président de la République devrait aborder plusieurs thèmes, notamment le fonctionnement de la démocratie et le recours au référendum.
Ce qu'il faut savoir
Emmanuel Macron reçoit, mercredi 6 février, dans le cadre du grand débat national, les chefs des groupes et de partis politiques représentés à l'Assemblée nationale. Dès 15 heures, le chef de l'Etat doit rencontrer Philippe Vigier, président du groupe Libertés et territoires, suivi de Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, David Cormand, secrétaire d'EELV puis Jean-Luc Mélenchon, président du groupe La France insoumise.
Mélenchon parle répression des manifestants et Venezuela. A sa sortie, Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu'il avait "attiré" l'attention d'Emmanuel Macron sur "le niveau de violences de la répression" des manifestants. Les deux hommes ont également évoqué la situation au Venezuela, où Mélenchon soutient le président Maduro et la France l'opposant Juan Guaido
Marine Le Pen demande la dissolution. Sur le perron de l'Elysée, Marine Le Pen a réclamé la dissolution de l'Assemblée nationale. "Cela apparaît comme le moyen pour débattre dans des conditions respectueuses de nos institutions", a-t-elle déclaré, expliquant également avoir plaidé pour un référendum d'initiative populaire.
Les syndicats reçus par Matignon. Dans la volonté de "redonner davantage de place aux corps intermédiaires", Édouard Philippe reçoit syndicats et patronat pour évoquer leur place dans le grand débat.