Grand débat : Édouard Philippe retient l'exaspération fiscale
Lundi 8 avril, Édouard Philippe tire les enseignements du grand débat national. Pour le Premier ministre, il faut baisser les impôts rapidement.
C'est l'issue de deux mois de débat devant tout le gouvernement. Les milliers de pages de synthèse de la grande consultation citoyenne ont été présentées au Grand Palais (Paris), lundi 8 avril. "Notre pays a atteint aujourd'hui une sorte de tolérance fiscale zéro (...) les débats nous indiquent clairement la direction à prendre : nous devons baisser et baisser plus vite les impôts", retient Édouard Philippe.
Davantage de démocratie participative
"Il n'y aura pas de sortie de ce grand débat s'il n'y a pas davantage de justice sociale et fiscale", estime de son côté Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT. Dans sa synthèse, le Premier ministre évoque également davantage de démocratie participative, mais pas un mot sur le RIC (référendum d'initiative citoyenne). Édouard Philippe admet enfin quelques erreurs de méthode, lors du passage de la limitation à 80 km/h. "Je voulais sauver des vies, on m'a accusé de vouloir remplir des caisses. Je dois apprendre à composer avec l'incompréhension ou le rejet", a-t-il lancé au pupitre. Mardi 9 avril, le Premier ministre dévoilera sa synthèse devant les députés.
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