Harlem Désir confirme sa candidature à la succession de Martine Aubry
Le numéro deux du Parti socialiste, Harlem Désir, s'est déclaré dimanche 27 mai candidat à la succession de Martine Aubry au poste de premier secrétaire. Mme Aubry devrait en effet quitter la tête du parti lors du prochain congrès du PS, à l'automne.
Comme à l'UMP, la valse des prétendants à la tête du parti a démarré au PS. Si elle n'en est pas encore au stade de la guerre ouverte, la course est bel et bien lancée.
Martine Aubry, qui a choisi de ne pas entrer au gouvernement après que Jean-Marc Ayrault lui a été préféré pour le poste de Premier ministre, devrait conserver la tête du PS jusqu'au prochain congrès, prévu à l'automne, laissant alors une place vacante convoitée.
Harlem Désir est "prêt"
Les candidats se dévoilent progressivement. Harlem Désir, numéro deux du Parti socialiste, a confirmé dimanche 27 mai sa volonté de succéder à Mme Aubry au poste de premier secrétaire, lors du Grand rendez-vous sur Europe 1 et i>télé.
"Je n'ai pas caché que j'étais à la disposition des militants socialistes, que j'étais effectivement prêt, s'ils le décidaient, dans le congrès qui devrait avoir lieu à l'automne, à être le premier secrétaire du Parti socialiste", a-t-il dit.
L'ancien président de SOS Racisme, âgé de 52 ans, avait assuré l'intérim à la tête du PS pendant la "primaire" qui a désigné à l'automne dernier François Hollande candidat socialiste à l'élection présidentielle.
Interrogée sur cette candidature et un éventuel soutien, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a botté en touche sur Canal Plus. "Nous verrons, nous verrons. Chaque chose en son temps", a répondu la ministre, en précisant qu'elle était "la porte-parole du gouvernement et pas du Parti socialiste".
François Hollande a un favori
Face à lui, Jean-Christophe Cambadélis, un proche de Dominique Strauss-Kahn. Si celui-ci n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature, campagne des législatives oblige, il est en lice pour prendre les rênes du parti depuis plusieurs mois également.
Pourtant, selon le Journal du dimanche, le président de la République aurait déjà un favori : son ami François Rebsamen, sénateur et maire de Dijon, qui n'a pas obtenu de place au gouvernement.
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