Hollande promet des baisses d'impôts si la croissance s’amplifie
"Si la croissance s'amplifie en 2016, nous poursuivrons ce mouvement (de baisse de la fiscalité) car les Français doivent être les premiers bénéficiaires des résultats obtenus" affirme François Hollande dans cette interview. Le chef de l'Etat rappelle qu'il y a eu une première baisse d'impôts pour 3 millions de ménages en 2014, même si cette baisse d'impôts est restée inaperçue. Il rappelle aussi qu'elle sera plus importante en cette rentrée : 9 millions de foyers seront concernés.
Une annonce qui reste dans le flou
Jusqu'ici François Hollande s'en tenait à une promesse plus raisonnable, celle de ne pas augmenter les prélèvements d'ici la fin de son mandat. Pour la première fois, il promet de les baisser. En aura-t-il vraiment les moyens ? Sa promesse de nouvelle baisse d'impôts, il la conditionne à une croissance qui s'amplifierait l'an prochain, sans préciser à quel niveau de croissance les prélèvements pourraient diminuer. Justement, la croissance zéro au second trimestre de cette année est perçue comme un signal très négatif. L'opposition aura beau jeu de dénoncer une nouvelle fois la propension du président à user de la méthode Coué.
Cap maintenu concernant les charges
Le chef de l’Etat assure aussi qu’il n’est pas question de créer un impôt ou taxe supplémentaire du type écotaxe. Le président de la République réaffirme que les 41 milliards d'euros de baisses de charges prévus par son pacte de responsabilité en faveur des entreprises seront maintenus "C'est la condition pour permettre aux entreprises d'investir et d'embaucher".
François Hollande plaide enfin pour une solidarité vis-à-vis des collectivités locales en ce qui concerne les dotations de l’Etat. Il défend aussi un soutien de l’investissement public “parce que c'est de l'emploi dans le BTP" en "modulant les dotations en fonction des investissements engagés".
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