Hollande : "Un homme politique décrié, repoussé, peut devenir un héros..."

"Il y a l'impression que l'on donne de manière fugace, d'une manière volatile, dans le traitement de l'actualité du jour, de l'anecdote racontée, de la polémique, du jugement rapide qui peut être porté sur une action. C'est ce qui est dans l'écume, ce que l'on voit d'abord " a affirmé François Hollande. "Et il y a la profondeur; le sens même de la trace, l'essentiel de l'action qui n'est pas fondé simplement sur la communication, l'impression que l'on peut donner, le coup politique que l'on peut donner, le calcul politique que l'on peut faire" s'est défendu le président de la République. "

"Je fais l'Histoire"

Ce qui est le plus important, c'est qu'est-ce que j'aurai laissé comme trace. Nous faisons l'Histoire. Je fais l'Histoire. Nous ne la racontons pas..."   Et de ce point de vue, il semble croire que rien n'est joué en s'appuyant sur l'exemple de prestigieux  géants de l'Histoire : "Il y a des personnalités très fortes, des caractères remarquables. Mais il y a aussi des circonstances qui font qu'un homme politique décrié,  repoussé, Churchill, peut devenir un héros. C'est Clémenceau pris dans le scandale de l'affaire de Panama à la fin du 19e siècle et qui devient le sauveur de la patrie..."

Avec l'espoir que sa "trace" sera découverte "plus tôt que dans quarante ou cinquante ans. .."