Cet article date de plus de treize ans.

Immigrés : François Fillon désapprouve lui aussi Chantal Brunel

Après la cascade de réactions indignées dans la classe politique, François Fillon a très vite réagi aux déclarations de Chantal Brunel qui préconisait hier de "remettre dans les bateaux les immigrés qui viendraient de la Méditerranée". _ Cet après-midi, le Premier ministre s’est exprimé à l'Assemblée, alors que droite et gauche sont focalisées sur la montée des thèmes du Front National dans le débat politique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

"Derrière chaque migrant, il y a une destinée humaine qui doit être respectée ; Chantal Brunel a tenu des propos que nous n’approuvons pas et sur lesquels elle s’est excusée".
François Fillon n’a pas tardé à faire cette mise au point au lendemain d’une déclaration condamnée par un grand nombre de responsables politiques de droite comme de gauche.
_ Dans son propre camp, Chantal Brunel, ex porte-parole de l’UMP, a été désapprouvée, notamment ce matin par le patron du parti majoritaire Jean-François Copé et, "à titre personnel", par le porte parole du gouvernement François Baroin.
Hier soir, sur le site du Nouvel Observateur, Chantal Brunel avait dit
regretter que ses propos aient choqué, sans s'amender sur le fond.

Contre attaque en direction de l'opposition

Cet après-midi, François Fillon a contre-attaqué devant les députés en regrettant "que l'opposition se saisisse de ces quelques phrases pour se donner bonne conscience et pour faire des amalgames douteux".
"Je sais bien que depuis quelques jours c'est l'extrême droite qui fixe le calendrier médiatique et politique. Et bien cela doit cesser ! Et pour que cela cesse, chacun doit prendre ses responsabilités", a-t-il clamé.
_ Les déclarations de Chantal Brunel interviennent alors que Marine Le Pen est donnée en tête du premier tour de l’élection présidentielle par deux sondages consécutifs.

Gérald Roux

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.