: Vidéos Hommage national à Jacques Delors aux Invalides : regardez les trois séquences marquantes de la cérémonie
"Le visage de l'Europe d'aujourd'hui, Jacques Delors a contribué à le dessiner, trait par trait." Lors de l'hommage national à Jacques Delors aux Invalides, vendredi 5 janvier, Emmanuel Macron a salué "l'intuition visionnaire" de "ce grand Français, cet honnête homme européen" qui "nous a juste passé le relais".
>> Revivez l'hommage national à Jacques Delors aux Invalides
Franceinfo revient sur trois moments forts de la cérémonie.
L'éloge funèbre d'Emmanuel Macron
Jacques Delors a laissé, selon le président de la République, "quelque chose d'indépassable, d'intangible, une empreinte française et européenne : la possibilité d'une social-démocratie d'émancipation, la possibilité d'une Europe unie, celle de Schengen, d'Erasmus, de Maastricht, soudée par des valeurs communes".
Durant sa carrière, l'ancien ministre et député européen s'est employé à "réconcilier les peuples" et "réconcilier l'Europe avec son avenir", a encore insisté le chef de l'Etat. Jacques Delors "inventa les programmes Erasmus afin que nos jeunes se connaissent, apprennent à comprendre, plus que la langue de l'autre encore, sa pensée", a souligné Emmanuel Macron.
"Ce chemin – son chemin – se poursuit", a affirmé Emmanuel Macron. "Un chemin difficile, un chemin de crête qui s'éloigne des facilités et des faux-semblants, toujours en déséquilibre et qui tient la nation et l'Europe, la force économique et la justice sociale, le réel et l'idéal, ensemble et enfin réconciliés".
L'hymne européen joué face aux dirigeants de l'UE rassemblés autour de son cercueil
L'hymne européen, l'Ode à la joie, a été interprété par l'orchestre de la Garde républicaine. A cette occasion, les dirigeants européens se sont rassemblés face au cercueil de l'ancien président de la Commission pour lui rendre un dernier hommage.
Deux morceaux de jazz pour la fin de cérémonie
Le cercueil de Jacques Delors a quitté la cour des Invalides sur deux airs de jazz : Body and Soul de Coleman Hawkins (1930) et To a wild rose d'Edward MacDowell (1896). La famille du défunt, dont l'ex-ministre et actuelle maire de Lille Martine Aubry, a pris la tête du cortège.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.