Crise sanitaire : face aux perquisitions des ministres, le gouvernement fait front commun
Alors que des perquisitions ont visé jeudi 15 octobre Olivier Véran, le ministre de la Santé, mais aussi sa prédecesseure Agnès Buzyn, ou encore l'ex-Premier ministre Édouard Philippe, le gouvernement reste uni.
Les perquisitions qui ont visé jeudi 15 octobre plusieurs ministres et hauts fonctionnaires pour leur gestion de la crise sanitaire surviennent à un moment délicat, alors que le gouvernement doit monter au front pour expliquer le couvre-feu. "C'est la raison pour laquelle le gouvernement a tenté de dédramatiser à tout prix cette affaire, indique le journaliste France Télévisions Jeff Wittenberg, en direct de Matignon, à Paris. Au centre des regards se trouve Olivier Véran, qui était et est toujours ministre de la Santé. "Il garde ma confiance totale", a martelé Jean Castex, le Premier ministre, le 15 octobre.
"À ce stade, l'opposition n'est pas montée au créneau"
Emmanuel Macron a également rendu un hommage à Olivier Véran le 14 octobre au soir. "Quant à l'affaire elle-même, la procédure de perquisition est normale, dit-on dans la majorité, reprend le journaliste. D'ailleurs, ce n'est pas une affaire politique : à ce stade, l'opposition n'est pas montée au créneau. Il n'empêche, il y a un risque juridique : Édouard Philippe, l'ancien Premier ministre, le reconnaissait à l'époque". Puis, au-delà des actes, il y a une image qui reste : celle d'une communication hasardeuse au sujet des masques.
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