Cet article date de plus de quatre ans.

Violences policières : l'exécutif dans la tourmente

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Violences policières : l'exécutif dans la tourmente
Violences policières : l'exécutif dans la tourmente Violences policières : l'exécutif dans la tourmente (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - H.Capelli, J.Nény, A.Exposito, F.Cardoen
France Télévisions

Le débat sur l'article 24 de la loi sécurité globale divise au sein même de la majorité. Le gouvernement a voulu créer une commission indépendante avant de faire volte-face.

Avec l'annonce d'une commission indépendante pour réécrire l'article 24 de la loi sécurité globale, Jean Castex a attisé les braises de la crise. Tout commence jeudi 26 novembre, Gérald Darmanin rédige une lettre au Premier ministre : "Tout en maintenant l'article 24 (...) je vous propose de désigner une commission ad hoc visant à étudier les pistes d'évolution de sa rédaction". Avec une telle initiative, les parlementaires voient rouge. Pour Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, c'est une attaque au Parlement, qui écrit la loi. Selon Gérard Larcher, président du Sénat, "c'est en totale contradiction avec les droits du Parlement".

La commission ne réécrira pas l'article 24

Vendredi 27 novembre, Jean Castex fait marche arrière et annonce que la commission ne réécrira pas l'article 24. Pour Mounir Mahjoubi, député de la majorité, le Premier ministre a commis une erreur : "Il fallait qu'il réponde. Il l'a fait sans nous consulter. Je pense que ce n'est pas une bonne chose de faire des déclarations qui impliquent le Parlement sans consulter le Parlement."

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.