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Jean-Christophe Cambadélis rêve d'un grand parti de gauche dès l'an prochain

Est-ce bientôt la fin du Parti socialiste ? Son chef, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé ce mardi la tenue à l'automne 2016 d'une convention de l'Alliance populaire, une fédération "de gauche et républicaine" appelée à se substituer au PS.

Julie Marie-Leconte

Radio France

Publié le 15/12/2015 19:55 Mis à jour le 15/12/2015 19:57

Temps de lecture : 1min

(Au soir du second tour des régionales, Jean-Christophe Cambadélis avait appelé à un "sursaut" © REUTERS/Stephane Mahe)

Cette idée d'une nouvelle force politique destinée à rassembler autour du Parti socialiste une gauche totalement fragmentée, Jean-Christophe Cambadélis n'a pas attendu les élections pour la mettre sur la table. Au contraire, il pressentait que la division conduisait tout droit à l'échec. Le scrutin a confirmé son diagnostic, alors il accélère :

"Au premier tour, on se combat violemment. Au second tour, on se rassemble précipitamment. Le tripartisme ne permet plus de fonctionner comme cela."

"Les Français avaient compris depuis longtemps que ce mode de fonctionnement avait un côté artificiel", estime Jean-Christophe Cambadélis

Avec les Verts ?

Pour refonder la gauche, Jean-Christophe Cambadélis compte d'abord sur une mobilisation de la société civile : il lui lancera d'ailleurs un grand appel dans les semaines qui viennent.

Mais quand Cécile Duflot évoque une coalition de transformation, le premier secrétaire du PS répond à la patronne des Verts "pourquoi pas ?" , puisqu'il faut revoir la relation entre les partis de gauche :

"Quand on tend une main qui n'est pas un poing, je sers la main, je m'assois et je discute. Que veut-on mettre dans cette proposition ? Est-ce une ouverture ou une mise au pied du mur ? Je veux en savoir plus. Mais je ferai tout pour que nous soyons en capacité de nous rassembler."

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A l'automne 2016, une grand convention de l'Alliance populaire devrait marquer la fin du Parti socialiste tel qu'il existe depuis le début des années 1970.