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Le PS appelle le gouvernement à "infléchir" sa politique

Après le second tour des élections régionales, plusieurs responsables politiques de gauche, dont le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, réclament "des changements" au gouvernement. Un message en partie entendu par Manuel Valls qui a promis "d'agir sans relâche pour obtenir plus de résultats".
Article rédigé par franceinfo
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  (Jean-Christophe Cambadélis a réclamé un "sursaut" © MaxPPP)

Face à l'abstention élevée, aux scores de l'extrême droite et à l'émiettement de la gauche au premier tour, Jean-Christophe Cambadélis a appelé ce dimanche à un "sursaut" : "Je m'adresse au gouvernement. Il faut agir contre la précarité et pour l'activité (...). C'est l'inflexion qui doit intervenir durant les 18 mois à venir" , a-t-il déclaré après l'annonce des résultats du second tour des régionales. 

"Nous ne pouvons plus continuer comme cela. Nous devons retrouver le chemin de l'union" , a ajouté le premier secrétaire du Parti socialiste, vite rejoint par Michel Vauzelle, qui a présidé la région Paca pendant 1998 : 

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"Assis sur un volcan démocratique"

Même son de cloche du côté du député PS "frondeur" d'Indre-et-Loire Laurent Baumel, qui a demandé "des changements" au gouvernement pour que "la gauche retrouve ses valeurs fondamentales"

"Je pense qu'il faut des changements importants. Rien ne serait pire que d'avoir un lâche relâchement." 

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Selon lui, "il y a un énorme message des urnes qui est arrivé dans le premier tour et il y a un vrai sentiment qu'on est assis sur un volcan démocratique." 

"Ce coup-là, le barrage républicain a fonctionné (...) On n'est pas du tout sûrs qu'on puisse le faire fonctionner en 2017 donc il faut des changements dans la politique que l'on mène."

Le porte-parole d'Europe-Ecologie-Les-Verts, Julien Bayou est encore plus sévère : 

 

Le Parti communiste, par la voix de son secrétaire national, Pierre Laurent, a réclamé de son côté un "vrai changement de cap"   et "pas seulement une inflexion" : " Derrière tous ces résultats, il y a un pays angoissé par le chômage et la précarité. C'est au cœur des résultats des deux tours, c'est à cela qu'il faut s'attaquer et on n'y arrivera pas avec la politique telle qu'elle est conduite aujourd'hui", a-t-il lancé.

Le gouvernement entendra-t-il ces appels ? Manuel Valls a en tout cas promis dès dimanche soir "d'agir sans relâche, plus vite, pour obtenir plus de résultats" , ajoutant : "Nous devons apporter la preuve que la politique ne reprend pas comme avant."

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