Jean-Luc Mélenchon appellera à battre Nicolas Sarkozy lors d'un meeting vendredi à Paris
L'ancien candidat à l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon, n'est pas encore certain de se présenter aux législatives en juin. Une chose est sûre en revanche, il participera au meeting "battre Nicolas Sarkozy", prévu vendredi 4 mai, place Stalingrad à Paris.
Tout faire pour battre Nicolas Sarkozy. L'ancien candidat du Front de gauche avait annoncé la couleur dès la proclamation des résultats du premier tour, le 22 avril. Depuis, il s'y tient.
Mardi, il participait aux défilés du 1er mai aux côtés des dirigeants du Front de gauche (FG) et ce mercredi 2 mai, il s'est entretenu avec le secrétaire national du parti communiste français, Pierre Laurent au siège du parti, pour envisager les dernières actions liées à la présidentielle et les prochaines échéances électorales.
Un meeting vendredi, une déclaration dimanche
L'entrevue entre Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent a permis de caler le meeting "battre Nicolas Sarkozy", a annoncé le PCF. Le premier interviendra à 19h 30, le second à 20h 10.
Pour la soirée électorale dimanche, une déclaration de M. Mélenchon est prévue peu après 20h 00 depuis le siège du Front de gauche aux Lilas.
Rien de décidé pour les législatives
Concernant les législatives, la réunion, initialement prévu mercredi, a été reportée à lundi prochain. Le FG a proposé au PS une rencontre sur les 60 à 100 circonscriptions où la présence du FN pourrait éliminer la gauche du deuxième tour.
Pour M. Jean-Luc Mélenchon, rien n'a encore été tranché.
Les options
Un temps donné à Paris dans la 6e circonscription de Cécile Duflot (EELV) puis à Marseille, il n'est pas impossible qu'il se présente dans une circonscription à risque front national après accord avec le PS.
Les écologistes se disent en effet "ouverts" à la discussion par rapport au risque FN, dans les circonscriptions qui leur sont réservées par le PS et dans celles où ils prévoient de concourir sous leurs seules couleurs, selon David Cormand, chargé des élections à EELV.
A EELV, "on ne boude pas le rassemblement unitaire" à gauche, dit aussi valoir M. Cormand, soulignant la présence dans les meetings de François Hollande d'Eva Joly ou Cécile Duflot, contrairement à M. Mélenchon.
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