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Jean-Michel Crovesi, militant UMP pour l'homoparentalité

Parmi les jeunes UMP venus au campus de Marseille, Jean-Michel Crovesi, 25 ans, milite en faveur de l'homoparentalité. Il se dit persuadé qu'il "ne faut pas laisser l'espace des sujets de société à la gauche".
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean-Michel Crovesi 25 ans, militant UMP pour l'homoparentalité (AB)

Parmi les jeunes UMP venus au campus de Marseille, Jean-Michel Crovesi, 25 ans, milite en faveur de l'homoparentalité. Il se dit persuadé qu'il "ne faut pas laisser l'espace des sujets de société à la gauche".

Cet étudiant à Sup de Co, qui a fait Sciences Po Paris, "vient de l'arrière-pays niçois" , et revendique un parcours méritocratique ("je n'ai pas de parents hauts-fonctionnaires").

Après avoir créé les jeunes Populaires de l'international (350 jeunes dans le monde, selon lui), il participe, avec d'autres, à un collectif baptisé"France-Avenir". "Dans ce cadre", explique-t-il, "j'ai participé à la réflexion des jeunes Populaires qui ont élaboré des propositions. Celles-ci seront montrées samedi à Marseille à Jean-François Copé".

"Ma conviction", ajoute ce proche de Laurent Wauquiez, "c'est que Nicolas Sarkozy, en 2012, devra retrouver un souffle, un élan, grâce à des mesures progressistes. D'où notre proposition d'un PACS identique au mariage pour un couple de même sexe, et l'ouverture d'un débat sur l'homoparentalité. Moi, je suis pour l'homoparentalité. Eric Besson s'y dit désormais favorable, sous la pression de ses enfants. Alain Juppé aussi, qui représente l'aile gaulliste du mouvement."

La droite va-t-elle vraiment se battre sur ce terrain-là ? Comme d'autres,, il estime qu'on exagère le poids de la Droite populaire."On a le sentiment que la société devance les politiques.Une majorité de Français est pour le mariage homosexuel, et pour l'adoption d'enfants par un couple homosexuel," dit-il, en s'appuyant sur ses connaissances acquises dans un institut de sondage où il travaille. "Et il ne faut pas laisser l'espace des sujets de société à la gauche. "

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