Jean-Pierre Bel (PS) nomme une des voix françaises de l’anti-libéralisme à la Banque de France
Jean-Pierre Bel (PS), président du Sénat, a annoncé vendredi 23 décembre avoir nommé Bernard Maris pour siéger au conseil général de la Banque de France. Il est une des voix françaises de l'anti-libéralisme.
C'est une nomination plus que symbolique. Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel (PS), a annoncé vendredi avoir choisi l'économiste et chroniqueur Bernard Maris pour siéger au conseil général de la Banque de France. Membre du conseil scientifique d'Attac, il est une des voix françaises de l'anti-libéralisme.
Dans un communiqué, la présidence de la Haute Assemblée indique : "A l'occasion du renouvellement triennal, par moitié, des membres du conseil général de la Banque de France, Jean-Pierre Bel, président du Sénat, a nommé le 21 décembre 2011 l'économiste Bernard Maris."
"Agrégé de science économique, professeur des universités à l'Institut d'études européennes de Paris VIII, chroniqueur dans divers journaux, à France Inter et sur i-TELE, auteur de nombreux ouvrages, dont ‘Keynes ou l'économiste citoyen', Bernard Maris succède à Monique Millot-Pernin", précise le communiqué.
M. Maris est aussi l'auteur de "Ah Dieu ! Que la Guerre économique est jolie !" (1998), "Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles" (1999) et "La Bourse ou la vie" (2000).
"Qui est encore pour la mondialisation ? Les doctrinaires libéraux, ceux qui pensent que le fric ne sert qu'à faire plus de fric, si possible en cassant du social ou en détruisant l'environnement", déclarait M. Maris en juillet, dans une de ses chroniques.
L'économiste avait par ailleurs été candidat en 2002 aux élections législatives pour les Verts. Il a été membre du conseil scientifique d'Attac et est responsable du secteur économie du journal satirique Charlie Hebdo.
En 2008, Bernard Maris analyse la cris des sub-primes sur le site Politic'show
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