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La campagne officielle des élections législatives débute lundi 21 mai

J-20. Après l’élection présidentielle, place aux législatives. Les 10 et 17 juin, 6.591 candidats se disputeront 577 sièges de députés. La campagne officielle démarre elle ce lundi 21 mai et concerne l'ensemble des services de radio et de télévision.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Image d'un bureau de vote de Dijon, le 20 mars 2011. (AFP - Jeff Pachoud)

J-20. Après l'élection présidentielle, place aux législatives. Les 10 et 17 juin, 6.591 candidats se disputeront 577 sièges de députés. La campagne officielle démarre elle ce lundi 21 mai et concerne l'ensemble des services de radio et de télévision.

L'information est en première page des grands quotidiens nationaux.

Sous le titre "Le troisième tour", Libération s'intéresse aux ministres en campagne. De son côté, le Figaro titre "La droite se mobilise pour gagner" et rappelle que l'opposition va batailler pour empêcher la "concentration des pouvoirs".

Quant aux médias audiovisuelles, ils vont devoir veiller à l'équilibre du temps de parole comme le précise le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) dans sa délibération n° 2011-1 du 4 janvier 2011 et sa recommandation n° 2012-05 du 2 mai 2012.

Relevé des interventions
A compter du 21 mai, les éditeurs doivent relever les temps de parole et les temps d'antenne des candidats, des partis et groupements politiques et de leurs soutiens dans les journaux, les bulletins d'information, les magazines d'information et les émissions spéciales sans oublier les autres émissions des programmes.

Les temps relevés seront cumulés jusqu'au vendredi inclus précédant le premier tour de scrutin puis à compter du 11 juin 2012 jusqu'au vendredi inclus précédant le second tour de scrutin.

Ils devront être transmis chaque semaine par voie électronique au CSA.

Obligation des diffuseurs

Comme pour toutes les élections, les législatives contraignent les diffuseurs à respecter le principe de pluralisme.

Ainsi, lorsqu'il est traité d'une circonscription électorale déterminée, les éditeurs veillent à ce que les candidats ou listes de candidats, les personnalités ou les partis et groupements politiques qui les soutiennent bénéficient d'une présentation et d'un accès équitables à l'antenne.

Par ailleurs, les interventions éventuelles du Président de la République qui, en raison de leur contenu et de leur contexte, relèvent du débat politique lié aux élections, font l'objet d'un relevé distinct. Les éditeurs en tiennent compte en veillant à ce que les autres candidats, listes, partis ou groupements politiques bénéficient, en contrepartie, d'un accès équitable à l'antenne.

Propagande électorale et sondage

Par ailleurs, outre l'interdiction de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale, la loi interdit la communication de résultat de l'élection, partiel ou définitif, par tout moyen de communication en métropole avant la fermeture du dernier bureau de vote sur le territoire métropolitain.

Il en est de même dans les départements et collectivités d'outre-mer avant la fermeture du dernier bureau de vote dans chacun des départements et collectivités concernés.

Enfin, la loi interdit la diffusion et le commentaire de tout sondage ayant un rapport direct ou indirect avec la consultation la veille et le jour du scrutin.

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