Éric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée, est accusé par une militante de gauche de geste déplacés. Une pré-plainte a été déposée.
Ancienne proche du Parti de gauche, Sophie Tissier affirmait avoir contacté le comité de suivi des violences sexuelles de La France insoumise au sujet du comportement du député Éric Coquerel à son égard. Le parti a confirmé avoir reçu un signalement hier, et indiqué qu’il allait être traité. Les faits se seraient produits en 2014, lors d’une fête de l’université d’été du Parti de gauche à Grenoble (Isère). "Petit à petit, il y a eu des gestes déplacés, des mains baladeuses, se coller à moi. Je lui ai signifié, j’ai fait des remarques, il prenait cela à la rigolade, il a continué", a confié Sophie Tissier.
Témoignages contradictoires
Sur Twitter, les témoignages se contredisent. Tatiana Ventôse, cofondatrice d’une chaîne Youtube d’analyse politique, atteste avoir été témoin de la situation décrite. Au contraire, Marie-Laure Darrigade, candidate LFI aux Européennes, infirme la version de Sophie Tissier. Le député LFI nie tout comportement déplacé.
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