Référendum : "La priorité c’est de faire voter les Français sur la question du report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans", affirme Manuel Bompard (LFI)
Manuel Bompard est invité, mercredi 30 août, à participer à une réunion inédite avec d’autres chefs de partis. S’y rendra-t-il ? "Moi, aller manger avec le président de la République, puisqu’il s’agit d’une réunion de travail et d’un dîner, je n’en vois pas l’intérêt. […] On est toujours disponibles pour aller porter des propositions, mais si c’est pour participer à une opération de communication médiatique comme il l’a fait à peu près chaque année, je n’en vois pas l’intérêt", explique Manuel Bompard, coordinateur de LFI et député des Bouches-du-Rhône, invité des "4 Vérités" de France 2.
Européennes : "Nous sommes prêts [à ce] que la tête de liste ne soit pas issue des rangs insoumis"
Olivier Véran, parlait hier, d’un "préférendum", alors que la question d’un référendum est posée. "Si le président de la République envisage un ou plusieurs référendums, la priorité c’est de faire voter les Français sur la question du report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans", précise le député des Bouches-du-Rhône.
Le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé l’interdiction de l’abaya à l’école. Pourquoi cela pose-t-il problème ? "Les autorités religieuses [du culte musulman] disent que l’abaya n’est pas une tenue religieuse. À partir de ce moment-là, je ne vois pas pourquoi il faudrait l’interdire", note Manuel Bompard. "Je proposerai à notre groupe parlementaire d’attaquer au Conseil d’État cette réglementation parce que je pense qu’elle va être contraire à la Constitution, qu’à mon avis elle est dangereuse, cruelle, qu’elle va se traduire encore une fois par des discriminations à l’égard des jeunes femmes, en particulier de confession musulmane", ajoute-t-il.
La question d’une tête de liste commune à la Nupes refait débat. "Nous sommes prêts, si c’est nécessaire pour permettre cette liste commune, que la tête de liste ne soit pas issue des rangs insoumis. Il faut pour cela que cette tête de liste puisse recevoir l’assentiment de l’ensemble des composantes de la Nupes. Si c’est le cas de Ségolène Royal, pourquoi pas, si c’est le cas de la candidate des écologistes, Marie Toussaint, pourquoi pas, si c’est le cas de quelqu’un d’autre, pourquoi pas", affirme le coordinateur de LFI.
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