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Perquisition au siège de La France insoumise : la procureure générale de Paris dénonce "un coup de force" du camp Mélenchon

Sur Europe 1, la magistrate est revenue sur une "perquisition qui a défrayé la chronique et à propos de laquelle on a dit beaucoup de contre-vérités ou d’outrances".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Luc Mélenchon parle à la presse après la perquisition du siège de La France insoumise, à Paris, le 16 octobre 2018.  (MAXPPP)

Sa parole est rare. La procureure générale près la cour d'appel de Paris, Catherine Champrenault, a dénoncé, samedi 20 octobre, le "coup de force" contre les magistrats et policiers mené par Jean-Luc Mélenchon et ses militants lors des perquisitions menées mardi au domicile du leader de La France insoumise et au siège du parti.

"J'apporte mon soutien aux magistrats et policiers qui ont subi un coup de force et des violences verbales et physiques", a déclaré la magistrate sur Europe 1, pointant une tentative "d'entrave à l'action de la justice""Si monsieur Mélenchon était arrivé tout seul et calmement, il n'y aurait eu aucun problème pour qu'il accède aux locaux de son parti."

"Beaucoup de contre-vérités ou d’outrances"

"Mardi dernier, il y a eu une perquisition qui a défrayé la chronique et à propos de laquelle on a dit beaucoup de contre-vérités ou d’outrances. (…) Ces perquisitions ont été diligentées en pleine légalité", a assuré Catherine Champrenault, précisant que les perquisitions figurent parmi les "moyens d’accéder à la vérité".

Par ailleurs, la magistrate a démenti "avec la plus extrême fermeté et solennité" avoir informé l'exécutif de ces perquisitions : "La stratégie d’une enquête doit absolument rester secrète et elle est conservée par le procureur de la République avec les enquêteurs qui, bien entendu, souhaitent bénéficier d’un sentiment de surprise pour obtenir les renseignements dont ils ont besoin." 

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