Raquel Garrido sanctionnée : Manuel Bompard, coordinateur de LFI, dénonce les "mensonges" et "fausses informations" de la députée

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Invité du 19/20 info, mardi 7 novembre, Manuel Bompard, député de Marseille et coordinateur de La France insoumise, est revenu sur la sanction infligée à Raquel Garrido après ses propos sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon.
Politique : "Le bureau de notre groupe parlementaire a considéré qu'il était normal de sanctionner Raquel Garrido", explique Manuel Bompard, député et coordinateur de LFI Invité du 19/20 info, mardi 7 novembre, Manuel Bompard, député de Marseille et coordinateur de La France insoumise, est revenu sur la sanction infligée à Raquel Garrido après ses propos sur le fonctionnement du parti et sur Jean-Luc Mélenchon. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Chironi, G. Bornstein
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Invité de franceinfo mardi, le député de Marseille a expliqué que le bureau du groupe parlementaire "a considéré qu'il était normal de sanctionner" Raquel Garrido.

Interrogé sur la sanction à Raquel Garrido, Manuel Bompard, député de Marseille et coordinateur de La France insoumise (LFI), a défendu cette décision, mardi 7 novembre, sur le plateau du 19/20 de franceinfo. "Elle a été sanctionnée parce que le bureau de notre groupe parlementaire, qui est composé de 25 membres (…) après avoir infligé à Raquel Garrido, il y a plusieurs mois, une première mise en garde sur un certain nombre de pratiques, de mensonges, de publications de fausses informations sur le groupe, d'attaques de ses collègues sur la place publique", a-t-il expliqué.

Manuel Bompard a également dénoncé "des pratiques qui ne sont pas compatibles avec le fonctionnement harmonieux [du] groupe parlementaire". "Ces actions ont été réitérées, le bureau de notre groupe parlementaire a considéré qu'il était normal de la sanctionner", a-t-il ajouté.

Une sanction "raisonnable" 

L'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dont il reste très proche, juge la sanction "raisonnable". Il rappelle que si Raquel Garrido ne peut plus s'exprimer au nom de LFI à l'Assemblée nationale pendant quatre mois, elle reste membre du groupe.

L'intéressée a de son côté dénoncé la décision de LFI. Je suis mise au ban (...) parce que j'ai tenu bon sur le principe de non-cumul des mandats (...), parce que j'ai osé dénoncer la communication masculiniste d'Adrien Quatennens, orchestrée par Sophia Chikirou et soutenue par Jean-Luc Mélenchon, parce que j'ai défendu l'unité de la Nupes, du mouvement syndical, et de LFI pendant le grand mouvement des retraites alors que la direction LFI ne faisait que cliver, cliver et cliver encore", assure-t-elle.

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