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La hausse des tarifs de la SNCF a suscité de vives réactions à droite comme à gauche

La SNCF s'est attirée mercredi 28 décembre une volée de bois vert, avec la hausse de ses tarifs prévue pour janvier, en période de crise. Parmi les premiers à réagir, Nicolas Dupont-Aignan et Cécile Duflot.
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Dupont-Aignan (AFP)

La SNCF s'est attirée mercredi 28 décembre une volée de bois vert, avec la hausse de ses tarifs prévue pour janvier, en période de crise. Parmi les premiers à réagir, Nicolas Dupont-Aignan et Cécile Duflot.

La hausse des tarifs de la SNCF passe mal. Entre les associations de consommateurs, les syndicats et les politiques, cette augmentation des prix prévue pour le début du mois de janvier prochain a suscité de vives réactions mercredi, dont celle du candidat de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, et celle de la secrétaire nationale d'Europe-Ecologie Les Verts (EELV), Cécile Duflot.

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR) et candidat à la présidentielle, a dénoncé des "idéologies concurrentielles".

"Après avoir voulu, les années précédentes, préparer le passage à la concurrence ferroviaire par des hausses supérieures à l'inflation, la SNCF et le gouvernement obligent cette année les Français à sauver un système financier à bout de souffle, qui ne fait que ruiner notre pays », a-t-il estimé dans un communiqué.

"Il est temps de tourner le dos aux idéologies monétaires et concurrentielles de quelques eurocrates et de mettre en oeuvre une autre politique, au service de la réalité de l'économie de notre pays", a-t-elle souligné.

Répercuter la hausse de la TVA

Invitée de RTL Soir, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Cécile Duflot, a de son côté jugé que cette hausse était "insupportable et anormale".

"Ce service public doit donner lieu à un équilibre financier, pas au dégagement de bénéfices qui sont finalement une manière pour l'Etat de récupérer encore de l'argent", a-t-elle estimé.

"Le choix des écologistes c'est de favoriser les déplacements et le transport de marchandises par voies ferrées. Ce ne sont donc pas des choix financiers qui doivent être faits", a-t-elle ajouté.

La SNCF a expliqué qu'elle était obligée de répercuter la hausse de la TVA aux taux intermédiaires de 7 %. En moyenne, le prix des billets TGV devrait augmenter de 60 centimes d'euros à partir du mardi 4 janvier prochain.

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