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La nouvelle Première dame ne veut pas être "une potiche"

Dans une interview accordée au Times publiée aujourd'hui, Valérie Trierweiler esquisse ce que sera son rôle aux côtés du président de la République. La compagne de François Hollande dit s'inspirer davantage de Danielle Mitterrand ou Hillary Clinton que de Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Comment se comportera celle qui succède à Carla Bruni-Sarkozy dans le rôle de Première dame de France ? Dans une première interview accordée au Times et publiée aujourd'hui, Valérie Trierweiler affirme qu'elle ne compte pas être "une potiche ". "Je veux représenter l'image de la France, faire les sourires nécessaires, être bien habillée, mais (mon rôle) ne devrait pas s'arrêter à cela ", explique la compagne du président élu François Hollande. A 47 ans, la journaliste politique indique qu'elle compte continuer à travailler. "Quand vous dites que je suis l'équivalent de Michelle Obama, je n'en crois pas mes yeux ni mes oreilles ", s'étonne-t-elle dans l'interview. Selon le quotidien britannique, elle est davantage inspirée par les exemples de Danielle Mitterrand et Hillary Clinton que par Carla Bruni-Sarkozy ou Bernadette Chirac.

"Cela désarme l'adversaire quand vous tendez la main à quelqu'un qui tient un poignard" - Valérie Trierweiler 

Interrogée sur son compagnon de président, Valérie Trierweiler décrit "un homme agréable et facile à vivre ", mais aussi un fin politique : "J'ai découvert que ce que l'on pouvait prendre chez lui pour des faiblesses étaient en réalité ses grandes forces ". "Cela désarme l'adversaire quand vous tendez la main à quelqu'un qui tient un poignard ", explique-t-elle. Elle note également l'apparition de "courtisans " autour de François Hollande : "Je le remarque d'autant plus que j'étais avec lui à l'époque où il n'y avait que cinq personnes autour de lui ", lance-t-elle.

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