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Horizons : Édouard Philippe, "un ami pesant pour Emmanuel Macron", selon Jean-François Copé

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Horizons : Édouard Philippe, "un ami pesant pour Emmanuel Macron", selon Jean-François Copé
Horizons : Édouard Philippe, "un ami pesant pour Emmanuel Macron", selon Jean-François Copé Horizons : Édouard Philippe, "un ami pesant pour Emmanuel Macron", selon Jean-François Copé (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Jean-François Copé est l’invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 11 octobre, au lendemain du lancement du nouveau parti d’Édouard Philippe, Horizons.

Dimanche 10 octobre, l’ancien Premier ministre, Édouard Philippe, a officiellement lancé son parti, Horizons, pour "constituer une nouvelle offre politique". Une "démarche très intéressante, qui vient s’ajouter à la recomposition générale à laquelle on assiste", selon Jean-François Copé, invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 11 octobre. Le maire LR de Meaux (Seine-et-Marne) estime toutefois que cette initiative pourrait aussi être "le baiser de la mort" : "Sur deux heures de discours, il a annoncé qu’il soutenait Emmanuel Macron pendant cinq minutes, et tout le reste a été consacré à pointer les deux grands échecs du quinquennat. Il pourrait alors être un ami pesant pour le président."

Le budget, la "préoccupation numéro 1"

Lors du lancement de son parti, Édouard Philippe a annoncé vouloir "rétablir l’ordre dans nos comptes et dans la rue". Le maire du Havre propose notamment de repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans et fait de la question du budget une priorité. "C’est évidemment la préoccupation numéro 1. Je suis très étonné de voir que c’est un sujet totalement absent du message présidentiel, et d’ailleurs, il est insuffisamment présent à droite aussi", tient à souligner Jean-François Copé, rappelant que la France a atteint "des niveaux de déficit très élevés". Problème, selon lui, "on n’en parle pas avec les Français, qui se disent alors que ce n’est pas si grave". Pour le maire de Meaux, c’est pourtant tout l’inverse : "Ce sont des générations entières qui vont récupérer le poids de la dette et du déficit."

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