Lancement de la fondation Chirac
Chirac revient. Il l'avait promis : après avoir "servi la France et les Français avec passion", il ne voulait pas "rompre" le contact. Le revoilà donc aux commandes... de la fondation qui porte son nom et sera inaugurée ce matin dans "son" musée, celui du quai Branly.
"Face aux grands défis du monde, j'ai toujours envie de me battre. Et cette fondation en est l'instrument", confiait l'ancien chef d'Etat au Figaro vendredi. "Je veux aviver et réveiller les consciences", par le biais de cette institution, qui oeuvrera pour la diversité des cultures et le développement durable.
Son "objectif" ? Que "cette fondation prenne suffisamment d'importance matérielle et d'autorité morale pour pouvoir compter" dans les domaines de "l'accès à l'eau", de "l'accès aux médicaments", de "la lutte contre la déforestation et la désertification" et de "la sauvegarde des langues et des cultures menacées". Rien de moins.
Jacques Chirac se rendra avant la fin de l'année dans plusieurs pays africains, au Sénégal, au Mali, au Bénin. "J'irai également en Chine, pour effectuer un voyage que j'avais dû reporter en raison d'une petite intervention chirurgicale. Et naturellement au Japon", dont l'ancien Président apprécie depuis longtemps la culture.
La fondation Chirac, reconnue d'utilité publique, sera basée fin juin rue d'Anjou à Paris. Pour le lancement, aujourd'hui au quai Branly, des membres de son comité d'honneur, notamment de l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan et des anciens Prix Nobel de la paix Rajendra Pachauri et Rigoberta Menchu, encadreront l'ancien locataure de l'Elysée.
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