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Le "ni-ni" de l'UMP qui choisit le ni FN, ni Front républicain dans les duels gauche/FN

L'UMP a opté lundi pour le ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) en vue du second tour des législatives dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouve seul en lice face à un candidat FN. Une position opposée à celle du PS.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean-François Copé (France 2)

L'UMP a opté lundi pour le ni-ni (ni Front national, ni Front républicain) en vue du second tour des législatives dans les circonscriptions où un candidat de gauche se retrouve seul en lice face à un candidat FN. Une position opposée à celle du PS.

Cette ligne du "ni-ni", qui avait déjà prévalu au second tour des cantonales de 2011, a été arrêtée lundi après-midi lors d'un bureau politique extraordinaire à huis clos de l'UMP, organisé à l'Assemblée nationale.

Elle a été décidée "à l'unanimité", selon un membre de la direction de l'UMP , à "la quasi-unanimité", selon un autre.

"Pas question d'appeler à voter pour le Front national ni d'appeler à voter pour le candidat socialiste qui en plus fait alliance avec le Front de gauche", a lancé lors de cette réunion le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé.

M. Copé a rappelé que l'UMP "demande à l'ensemble de ses candidats" qualifiés pour le second tour "de se maintenir", selon des participants. "Si l'un des nôtres se retirait, il serait désapprouvé par notre famille politique", a-t-il lancé pendant la réunion.

Position opposée à celle du PS

La consigne de l'UMP sur le maintien en toutes circonstances connaît des ratés, certains candidats distancés par la gauche et le FN étant tentés de jeter l'éponge pour gêner le PS, dans le sud-est. C'est le cas de Roland Chassain, arrivé 3e dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, qui a annoncé lundi à l'AFP qu'il se retirait pour tenir sa "position" qui est "tous contre Michel Vauzelle" (PS). Il pourrait être imité par Etienne Mourrut dans la 3e du Gard.

Jean-François Copé a "condamné" ce retrait. "Elle donnera lieu à une (décision) qui reviendra au bureau politique le moment venu", a déclaré le secrétaire général de l'UMP.



Contrairement à l'UMP, le PS, par la voix de Martine Aubry, a annoncé le retrait d"une candidate PS dans le Vaucluse pour faire obstacle au FN. La première secrétaire du PS demandait la réciprocité. Celle-ci est donc rejetée par l'UMP.

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