Quatre mois de prison avec sursis requis contre l'agresseur présumé de NKM, le jugement rendu en septembre
Lors de l'entre-deux-tours des législatives, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors candidate Les Républicains, avait été hospitalisée après une altercation avec un élu d'une petite commune de Normandie.
Ce qu'il faut savoir
L'incident avait marqué l'entre-deux-tours des législatives : l'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet a comparu, mardi 11 juillet, devant le tribunal correctionnel de Paris pour violences et outrage "sur personne chargée d'une mission de service public". Après une altercation sur un marché parisien, le 15 juin, la candidate avait dû être hospitalisée. Mardi, le procureur a requis quatre mois de prison avec sursis et une amende de 1 500 euros. Le jugement a été mis en délibéré au 7 septembre. Revivez l'audience dans notre direct.
"Il a été d'emblée hyper agressif". Présente à l'audience, NKM a donné sa version des faits, affirmant que Vincent Debraize l'avait "giflée avec les tracts". "Il m'a donné un coup et je suis tombée en arrière, je ne me souviens plus ensuite", a-t-elle déclaré, mardi après-midi.
Le prévenu nie les faits. Vincent Debraize, 55 ans, maire sans étiquette d'une petite commune de Normandie, "a reconnu avoir insulté" la candidate LR, mais conteste "tout contact physique" comme l'affirme l'ancienne députée de l'Essonne. Il avait pris la fuite après les faits mais avait rapidement pu être identifié à partir de témoignages, de photos et de la vidéosurveillance.
Malaise de NKM. L'ancienne ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy avait perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Revenue à elle, elle avait été conduite, pour subir des examens, à l'hôpital Cochin, où le Premier ministre Edouard Philippe lui avait rendu visite. Les réactions politiques d'indignation et de soutien à NKM avaient afflué.